Qu'est-ce qu'un bouchon.
Si faire un vin demande d’une part beaucoup de passion et un grand savoir-faire, il faut d’autre part, pour réussir à enfermer les multiples saveurs d’un vin dans une bouteille, une grande connaissance et, surtout, un sceau de qualité incontestable. Le bouchon permet de préserver le liquide. Il est à la fois poumons et filtre. Il permet l'échange entre le milieu ambiant et le vide de la bouteille. Plus ce processus se produit de façon équilibrée mieux le vin vieillira de bonne façon. Par sa flexibilité le bouchon s'adapte à la bouteille et forme un sceau étanche.
De tout temps il fallait trouver quelque chose qui protège ce précieux liquide. En fait une grande barge gauloise datant de 240 av JC a été découverte vers 1950 au large de la France avec a son bord des amphores parfaitement scéllées. La cire et les chiffons de l'époque fonctionnaient donc très bien. Au cours du dernier siècle la demande pour le vin a explosé et par le fait même le bouchon a senti la pression.
Pour le liège, matériau très précieux la demande`et les attentes sont grandes. Les cultures d'arbres ont dû suivre un rythme complètement fou. Et certains continuent de ne promouvoir que ce moyen pour préserver le vin, le champagne ou la bière.
Pour le liège, matériau très précieux la demande`et les attentes sont grandes. Les cultures d'arbres ont dû suivre un rythme complètement fou. Et certains continuent de ne promouvoir que ce moyen pour préserver le vin, le champagne ou la bière.
Réjouissez-vous ! Les fabricants d’obturateurs font leur maximum pour vous être agréables et pour que soient posées sur vos tables des bouteilles impeccables, garanties zéro défaut ! Pendant longtemps, personne ne se posait de question. Le liège bouchait invariablement petits et grands vins qu'ils soient blanc rosé ou rouge. Tout comme la bouteille de verre, ce matériau noble était une évidence. Mais, dans les années 80, le monde du vin a évolué, de nombreux pays ont délaissé le vin ’en vrac’ au profit de la bouteille. Les ”liégeux” ont dû suivre à un rythme devenu fou. Or, le liège est un matériau précieux qui ne souffre pas l’approximation. Lorsqu’on ”lève” un arbre, qu’on lui retire son écorce, l’unité de référence est la quantité de bons bouchons que l’on pourra en extraire. Et cette quantité est par définition limitée. Mais il fallait produire, toujours plus. A force de tirer sur le tire-bouchon, les bouchonniers ont envahi le monde d’obturateurs pas toujours fiables. Le ”goût de bouchon” a été stigmatisé : producteurs et consommateurs leur en veulent encore beaucoup.
Les fabricants de bouchons liège ont payé, très cher, leurs erreurs. Ils ont reconnu leurs torts, ont investi dans la recherche, ont mis tous les moyens possibles pour ne proposer sur le marché que des bouchons fiables, ne transmettant pas de mauvais goût au vin. Mais entre temps, dans la faille béante de leurs errements, d’autres obturateurs se sont infiltrés.
Suite la semaine prochaine......
Les fabricants de bouchons liège ont payé, très cher, leurs erreurs. Ils ont reconnu leurs torts, ont investi dans la recherche, ont mis tous les moyens possibles pour ne proposer sur le marché que des bouchons fiables, ne transmettant pas de mauvais goût au vin. Mais entre temps, dans la faille béante de leurs errements, d’autres obturateurs se sont infiltrés.
Suite la semaine prochaine......
Article basé sur le blog de Luc Charlier